La fin de vie. L’appréhension du sujet (et de l’euthanasie) est intimement lié aux sociétés dans lequel il se déroule, avec des réponses radicalement différente selon l’héritage culturel des pays.
Et il est particulièrement délicat en France: il manque encore des définitions, une culture commune, ainsi qu’une visibilité suffisante, comme le souligne l’Observatoire national de la fin de vie.
En 2005, la loi Leonetti avait pour ambition de donner une réponse au problème de la fin de vie en interdisant l’obstination déraisonnable, c’est-à-dire la mise en place ou poursuite de traitements, si les résultats escomptés se limitent à permettre la survie artificielle du malade. Elle devait permettre d’éviter de légiférer sur l’euthanasie.
Mais depuis l’adoption de ce texte, des affaires – Chantal Sébire, Dr Bonnemaison, Vincent Lambert – ont mis en avant des cas particuliers, soulignant des carences dans la loi Leonetti. Lors de la campagne présidentielle de 2012, François Hollande a ainsi promis une légalisation de l’euthanasie.
Mais le débat se poursuit, à travers les travaux du Comité consultatif national d’éthique qui a publié un rapport d’étape en octobre 2014.
Source :
http://www.gazette-sante-social.fr/
http://www.facebook.com/canalblog